Temple des légendes oubliées
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 Le Mythe Elyzéen

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Onyx
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Onyx


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MessageSujet: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyMar 1 Mar - 22:21

Extrait de la "Brève histoire d’un petit monde"

Aux origines d'Élyza :

Élyza, telle qu'elle fut connu jusqu'aux premiers pas de l'humanité sur ses terres fertiles, était alors un continent vierge et sauvage, une contrée couverte de forêts séculaires et de sols riches en sédiments, en minéraux, et en vies microscopiques pourtant cruciales. La majestueuse forêt de Balamb s'étendait comme un réseau vaste d'arbres et d'arbustes, entrecoupée ici et là de clairières, d'étangs, de rivières parfois, et habitée par une multitude d'animaux. Au nord, s'étendaient les vastes plaines de Coerthas, qui s'étiraient à perte de vue jusqu'à l'océan, flanquées des formidables montagnes Aïlides, des sommets abrupts que l'on disait forgés par les dieux eux-mêmes. Une épaisse couche de neige recouvrait en grande partie cette imposante chaîne montagneuse, bien que sa partie méridionale puisse parfois se défaire de son manteau glacial traditionnel. Une fois passé l’imposante chaîne Elyzéenne, véritable château d’eau de tout le continent aux nombreux cols et passages escarpés, la géographie du continent semble s’adoucir, les montagnes deviennent moins hautes, les vallées sont moins accidentées, et le climat se tempère, laissant au nord ses fâcheuses tendance aux extrêmes. Ici, de vastes plaines côtoient des forêts moins denses mais nettement plus diverses, où se cachent de nombreuses espèces animales une fois la nuit tombée.

On pourrait passer des heures, voire des jours, à décrire la vie qui animait Élyza à cette époque, mais il ne fait aucun doute que ces quelques lignes suffisent à révéler la richesse et la diversité des paysages de ces terres.

Après la disparition d'Élyza (ou d'Élise), la terre fut héritée par les cardinaux, des entités divines de moindre envergure, mais dont le rôle dans la construction de la société humaine fut crucial. Les cardinaux eux-mêmes ignoraient leurs origines et la raison de leur existence, si ce n'est de veiller sur le continent et ses habitants, chacun avec sa propre interprétation et degré d'implication.

D’apparence humaine, ils naquirent tous sous la cascade d’Élise, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. Il est probable, mais non vérifiable, que les cardinaux aient côtoyé la civilisation éoranne, ou du moins qu’ils aient connu sa chute, sans pouvoir intervenir puisqu’ils ne doivent pas interférer dans l’histoire des être vivants, bien que quelques exceptions furent tolérés. Nombreux, les cardinaux n’ont pour autant pas tous joué un rôle important dans l’histoire d’Élyza, certains préférant demeurer à jamais sous la Cascade, ce sont les “Reclus”, d’autres n’ayant jamais manifestés de pouvoirs particuliers, ce sont les “Lésés”, plusieurs ont quitté la réalité d’Elyza pour s’en retourner au plan divin, ce sont les “Estarias” dont on peut parfois trouver les traces dans certaines fresques des premiers Hommes mais dont les cultes ont progressivement reculés voire cessés. Enfin, il y a ceux qui ont fait le choix de rester, et d’accomplir leur mission, ce sont les “Élydiacres”. Ces castes, à l'exception des Estarias, furent unis dans des collèges, originellement il n’y en avait qu’un, qui fut dissous lors de la Question Raïque, quand s’opéra un schisme entre deux visions de la mission confiée par Élyza. Ci en-dessous sont décrits quelques uns des principaux Cardinaux Élydiacres :

Alaïa, la Jeune Élise : Probablement l'entité la moins manichéenne parmi les cardinaux, et la moins sollicitée, elle fut également la dernière à s'éveiller, ce qui lui valut l'indifférence de nombreux frères et sœurs nés plusieurs siècles avant elle. Prise sous l'aile d'Oerba, elle la rejoignit dans les terres glaciales de Coerthas au nord, où elle développa un profond amour pour la nature et la vie sauvage, qu'elle défendit avec une passion inébranlable. D’un charme envoûtant et d’une esthétique enchanteresse, les elfes la choisirent comme divinité unique lors de leur éveil, et la confondirent un temps avec Élyza tant ils furent subjugués.

Oerba, la Doyenne de la Guerre : Maîtresse dans l'art de la guerre, elle était aussi la moins encline à la diplomatie. Son éveil s'était produit en même temps que celui de Limsei, ce qui en fit les aînées des cardinaux, bien qu'elles n'eurent jamais revendiqué ce statut. Après le schisme provoqué par la Question Raïque, elle choisit de s'exiler dans les terres glacées de l'ouest de Coerthas, accompagnée de quelques cardinaux, et prit sous son aile Alaïa, formant ainsi le IInd collège, plus tard connu sous le nom de Collège Suyrique. Elle est indissociable de la foudre, malgré qu’elle ne contrôle pas les phénomènes météorologiques.

Limsei, la Mère des Mers : Limsei était une cardinale aux caractéristiques mystérieuses et peu connues, même de ses pairs. Souvent associée à l'eau, qu'elle avait fait sienne, on la disait protectrice des marins bien qu'elle n'eut intervenu que rarement lors de naufrages, de tempêtes ou de batailles navales. Sage et réfléchie, elle fut élue par les cardinaux pour présider le collège originel, qui fut dissous avec le départ d'Oerba, et fonda le Ier Collège, qui fut renommé Collège Méridional par les Hommes.

Enola : Incarnation de la vertu, Enola était une âme juste et magnanime, qui prenait les plus faibles sous sa protection. Tiraillée par son amour pour Altès, elle demeura à contrecœur dans le Collège Méridional lorsque ce dernier suivit Oerba dans son exil, en fidélité à Limsei. Elle choisit l'exil sur l'île d'Enosis, qu'elle fit sienne et qui devint son sanctuaire à l'arrivée des Méridionnaux.

Altès : Diplomate par nature, Altès restait un cardinal discret, ses apparitions étant rares et précieuses, mais s’avérait être un fin duelliste et un tacticien hors pair, grâce aux enseignements d’Oerba. Trahi par Limsei, qui le fit chanter en lui révélant connaître son amour pour Enola, alors qu’il était l’époux d’Inaya, elle le priva de son droit de vote lors de la Question Raïque. Après la dissolution du collège originel, il suivit Oerba en Coerthas, et devint son bras droit dans le collège Suyrique.

Seyone, l'Ingénieux : Seyone était le cerveau du Collège Méridional, sa compréhension des éléments dépassant largement celle de ses pairs. Doté d'un pouvoir limité et d'une apparence fragile, il fut un cardinal vulnérable, dont les apparitions parmi les Hommes furent rares et toujours accompagnées.

Théméandre : Ami fidèle et gardien de Seyone, il était d'une simplicité remarquable et d'une modestie inégalée. Il évitait les querelles et les complots, ce qui lui valut parfois le surnom de "Neutralisé". Son allégeance au Collège Méridional fut parfois contestée, car elle était uniquement liée à la présence de Seyone.

Hésiam : Hésiam naquit mélancolique, se sentant superflu parmi les autres cardinaux. Méconnu et souvent négligé, on le crut mort pendant des siècles, jusqu'à sa réapparition aux côtés d'Alaïa, lors de l'éveil des Elfes. Il est associé à la rédemption et aux retours des jours meilleurs. Bien qu'il soit associé au Collège Suyrique, il n'avait pas participé à sa création.

Effasias : Maître de l'art de l'argumentation et roi des débats, il fut le disciple d'Enola pendant ses premiers siècles, puis son porte-parole après l'exil de cette dernière. Membre éminent du Collège Méridional, il fut l'homme du compromis avant d’être celui de la guerre.

Écénée & Élonas : Ces deux pèlerins et amis des Hommes avaient pour mission d'accompagner ces derniers en Élyza, renonçant à l'usage de leurs pouvoirs pour mieux s'intégrer à cette espèce. Déchiré par la Question Raïque, Élonas choisit de rejoindre Oerba, tandis qu'Écénée resta aux côtés de Limsei, épousant Théméandre et abandonnant sa mission originelle, laissant à Élonas la lourde tâche de parcourir le monde pour venir en aide aux Hommes. Bien qu'il n'existe aucune preuve de cette affirmation, de nombreux Hommes croyaient en une sympathie éternelle entre les deux cardinaux, continuant à vénérer ce duo en tant qu'entité unique.

Cathédi, le Fou : Cathédi était le cardinal le moins aimé, celui qui commit une erreur aux conséquences graves en tombant amoureux d'une humaine, rejoignant sa communauté et quittant ainsi le collège originel. Conscients de la mortalité humaine, les autres cardinaux le laissèrent vivre sa passion jusqu'au dernier moment, mais ils ne prévoyaient pas son acte ultime : il transféra une partie de ses pouvoirs à son être aimé, puis à toute sa communauté, créant un déséquilibre que les cardinaux ne purent jamais combler. Cathédi fut banni à jamais, disparaissant soudainement d'Élyza. Vénéré par tous les Mages, il demeura le seul cardinal à ne jamais apparaître à ses fidèles.

Édéa : Née suyra, dont elle fut reine pendant de longues années, son âme fut cueilli par Alaïa et Oerba, qui, admirative face à la force d’esprit, la dévotion et à l’incroyable intelligence de cette mortelle, lui accordèrent le statut de cardinale, faisant d’elle une divinité à part entière. Non reconnue par le collège méridional, elle ne fut vénérée que par les nations suyriques, qui voyaient en elle la mère de leur peuple. Elle ne fit pourtant jamais aucune apparition dans le monde des mortels, du moins sous sa forme humaine, mais certains prétendirent l’avoir vu sous la forme d’un renard. La larme qu’elle versa sur Édith lors de sa mort durant la traversée calamiteuse de la passe d’Argenta déploya une énergie jamais vue en Élyza, qui bouleversa le climat local et provoqua la cristallisation ou le gel de toute une partie du Coerthas. Sans lien aucun avec cet événement, on l’associa à l’hiver et à la pureté, perpétuant ainsi son influence mystique sur le monde.

Namra : A ne pas confondre avec les diverses Namra qui ont ponctué l’histoire de Natina, Namra est la cardinale de la Guérison, et est associée aux côtés d’Alaïa à la beauté et à l’amour. Si elle appartient au collège Méridional, Namra n’en tira jamais de la défiance envers les suyras et les elfes, et fut la seule à qui Limsei ne put s’opposer.

Atmore : Figure de débauche sans limites au comportement licencieux, Atmore est la divinité de la tentation, du péché, et qualifia tant l’être divin que le comportement d’une ivrogne, d’une prostituée ou d’un homme de faible mœurs. Elle appartint au collège Méridional, et contrairement aux apparences, y fut très respectée. Atmore est la personne à l'origine de la quasi-totalité des enfants illégitimes engendrés parmi les cardinaux, et on lui attribuait fréquemment la parenté d'enfants doués de pouvoirs magiques, même si leurs parents étaient totalement dépourvus de tels dons.

Cependant, être considéré comme le fils ou la fille d'Atmore était une grave insulte, ce qui explique pourquoi les enfants dotés de pouvoirs étaient souvent isolés, exclus, voire même abandonnés.


l’Ère des Aînés ( ? AC) :

Il y a des milliers d'années, bien avant l'ère de la Concorde, Élyza fut le théâtre d'une migration massive de populations en provenance de contrées lointaines. Bien que le terme "massive" soit utilisé pour décrire cette colonisation, il ne reflète pas totalement les premières années de ce mouvement. En effet, les premiers pas furent effectués par un petit nombre d'aventuriers, peut-être pas plus d'une centaine, selon certaines légendes anciennes, voire soixante et onze selon la tradition orale, qui n’est toutefois pas une source fiable tant elle dépend de son conteur. Ces Hommes étaient originaires du sud, mais les contrées exactes qu'ils explorèrent en premier restent floues. Aujourd'hui, il est généralement admis que le premier établissement permanent fut fondé à l'embouchure de la Khamsène, non loin de l'emplacement actuel de Thébéas, mais le site n’a pas été occupé constamment, puisque la fondation de Thébéas date du XIème siècle avant la concorde. Ce sont des mobiliers lithiques, retrouvés dans l’ancien lit de la Khamsène, qui ont permis de révéler l’occupation primaire du site. On y retrouva notamment des bifaces, des céramiques, deux toges en lin presque intégralement conservées, et de nombreux ossements humains.

Quant aux raisons qui poussèrent ces aventuriers à venir s'installer en Élyza, elles demeurent mystérieuses. Au fil de plus d'un millénaire, aucune autre question n'a suscité autant de spéculations, émanant d'archevêques, de membres du clergé, d'académiciens, d'essayistes, de romanciers, de professeurs, et même d'amateurs non spécialisés. Ces hypothèses varient du farfelu au plausible. Cependant, l'étude du Maître d'Hosënn, qui est en réalité une compilation d'informations, s'est imposée comme une théorie prédominante. Elle suggère que ces migrations massives ont été déclenchées par une combinaison de facteurs, notamment une instabilité politique sévère et une crise alimentaire grave, tant par leur durée que leur ampleur. Une famine particulièrement dévastatrice aurait fini par persuader certains de quitter leur terre natale à la recherche d'un nouvel endroit où s'installer. Cette thèse repose sur l'analyse des fragilités observées sur les ossements découverts dans les cryptes des premiers colons, ainsi que sur leur petite taille. De plus, le Maître D'Hosënn souligne que l'absence quasi totale d'importations de bétail et de semences tout au long de la migration témoigne d'une absence flagrante de ressources dans leur région d'origine.


Cette hypothèse est couplée à une autre, plus hasardeuse, fondée sur rien de plus que des théories : la fuite d’un danger. En effet, il est étrange de constater que, dans l’ensemble des cryptes fouillées, et surtout à la lecture des peintures qui les décorent, les premiers hommes étaient totalement dépourvus d’armes, et que leurs sociétés étaient, ou tout du moins ne semblaient pas hiérarchisées. Un tel pacifisme a poussé à faire croire à de nombreux aspirants historiens, dont le Maître d’Hosënn, que ces aventuriers ont été missionnés par un quelconque pouvoir pour trouver une terre d’exil, sans armes aucune, car toutes dédiées à la survie d’une nation ou d’un ensemble de nations aux abois, éventrées par la faim et la guerre. La compilation émet donc l’hypothèse que d’autres missions du même genre ont peut-être permis le déplacement des populations vers d’autres continents, et donc qu’Éliza n’a pas constitué la seule terre d’accueil des peuples du sud. En revanche, ce que l’on estime avec cette théorie, c’est que les explorateurs d’Élyza sont pour certains revenus en leur terre d’origine, pour appeler au plus grand nombre à les rejoindre. C’est le début de la grande migration des Aînés, que l’on appelle aussi Premiers Hommes.

Premiers Hommes ? Rien n’est moins sûr, car à la même période, en Coerthas Occidental, apparaissent les premiers des Suyras, d’autres hommes, qui n’en sont pas réellement, leur constitution se différenciant largement de celle des Hommes du Sud. Là aussi, les aspirants historiens se déchirent autour du sujet, puisqu’il n’existe aucune preuve solide relative à une migration en Élyza. Certains avise même qu’ils sont endémiques au continent, mais cette idée reste purement théorique, puisqu’il n’y a aucune preuve de leur existence avant que les Hommes du Sud n’en face la description sur l’une des peintures de la Crypte des Premiers. Cette peinture décrit leur premier contact, probablement sous les reliefs des Monts de Ror, à une date inconnue. Peints en noir, référence à la couleur ébène de leurs os, les Suyras ont l’air menaçants, et domine par leur plus grande taille les Ainés, sans pour autant insinuer de contexte belliqueux. Mais revenons-en à l’origine des Suyras. Ces peintures laissent porte ouverte aux deux semblant d’hypothèses, ils peuvent avoir immigrés en même temps que les Hommes du Sud, mais ils peuvent aussi avoir vécu depuis toujours en Élyza, sans laisser de traces, ce qui est, avouons le, peu probable, si ce n’est absolument pas. C’est ainsi qu’apparut au sein de l’Académie de Hohenrose une troisième hypothèse, la Divine Providence, qui fait l’objet d’une étude complète dans l’épais volume  “Aux origines des Cardinaux”, une compilation de travaux d’étudiants et de professeurs ayant conduit la plus grande campagne de fouilles qu’est connu le site de l’étoile d’Élise (un réseau de grottes de la chaîne des Pics Salins). Au sein de ces vastes cavités, relativement espacées les unes des autres, de nombreuses peintures rupestres ont été découvertes sur les plafonds. Elles ont été réalisées à partir de pigments obtenus par la compression d'algues cardinales, réputées pour leur luminescence, qui imite l'apparence d'un ciel étoilé. L'une de ces peintures, située dans la coupole appelée "de Namra", représente une figure humanoïde entourée d'un halo blanc, levant ses bras vers la voûte céleste d'où semblent émerger quelques entités sombres. Cette fresque a longtemps intrigué les chercheurs, sans qu'aucune conclusion définitive ne puisse en être tirée.

Cependant, le secret le plus important de cette fresque a été révélé par une étudiante audacieuse et méticuleuse du nom de Namra Kinoära, qui à l'époque n'était pas encore l'héritière directe du trône. Avec une minutie extraordinaire, elle a inspecté chaque pigment de la peinture jusqu'à ce qu'elle découvre sur l'une des silhouettes sombres un fin fil d'or irrégulier qui se ramifiait en d'autres fils encore plus fins. Cette découverte a conduit Namra, puis l'ensemble de la communauté des archéologues et des experts en sciences humaines, à identifier cette silhouette sombre comme étant un Suyra. Cette conclusion a donné naissance à une théorie proposée par Humbert l'Ancien, un érudit de l'Académie de Hohenrose, connue sous le nom de "Divine Providence". Cette théorie avançait que les Suyras avaient des origines élyzéennes, bien que cette thèse n'ait pas été reconnue par les académiciens Aînés, pour des raisons évidentes. Toutefois, une exception notable fut faite à Natina, qui, à la suite du mariage de Namra avec Artys et de son accession au trône, accorda crédit à la thèse d'Humbert.
Cette période, généralement située entre -22 000 et -18 000 AC, marqua un tournant majeur dans l'histoire d'Élyza. En effet, de nombreuses populations s'installèrent sur le pourtour sud du continent, où le climat était plus clément et les mers moins agitées que dans le nord, habité en grande partie par les Suyras, que les Aînés semblaient craindre tout particulièrement.


l’Ère à l’ombre ( ? siècle) :

S’il est impossible de dire quand la migration s’est arrêtée, il est toutefois possible de certifier que ce le fut brutalement : la plupart des établissements côtiers sont abandonnés pour des raisons inconnues, les Aînés se réfugient au cœur de falaises et de forêts, et c’est probablement à ce moment là qu’ils rencontrent les cardinaux pour la première fois, alors que ceci les observent depuis leur arrivée. Cette ère est marquée par un important retour en arrière technologique et culturel, pendant lequel les Méridionaux perdent de nombreux fragments de leur histoire, et voient leur population diminuer de manière très importante. Le contact avec le collège Primaire est estimé avoir eu lieu entre -15 000 et - 14 000, et marque le retour progressif des Méridionaux à une forme de civilisation. Phénomène étonnant, il semble que les Suyras, qui n’avaient à cette époque pas expérimenté de vie extra-souterraine, à l’exception de leurs activités de survie, n’aient pas connu de phénomène brutal ou de profond changement dans leur mode de vie, car l’art rupestre n’évolua que très peu, tout comme leur technologie, encore primitive. Certains avancent un choc bactériologique immense pour les Méridionaux, qui auraient dû faire face à des épidémies dévastatrices, et leur conséquence agricole, économique. C’est une théorie admise par la majorité des historiens, car bien que peu étayée, les témoignages graphiques ou archéologiques étant extrêmement rares, elle avait le mérite d’être plausible et pertinente. A la fin de l'ère de l’ombre, que l’on situe arbitrairement à l’année -4 000 AC, les Méridionaux sont probablement autant que les Suyras à vivre en Élyza, mais leurs échanges sont encore extrêmement limités et aucune hybridation n’a lieu entre ces deux espèces.

l’Ère Solaire ( -4000 à -1500 AC ) : L’ère solaire fut un âge de développement sans précédent dans l’histoire de l’Homme, dont l'événement charnière est la sortie progressive des cavernes aux prémices de cette nouvelle ère. Il semblerait qu’un optimum climatique ait permis l’épanouissement d’une faune et d’une flore plus grande, et que les Hommes aient progressivement adopté des techniques d'agriculture, bien que leur sédentarité prit temporairement fin. C’est l’hyper extension de la forêt de Balamb à des plateaux de plus haute altitude qui permit aux archéologues d’affirmer la théorie de l’optimum climatique, car le passage du temps n’a laissé aux chercheurs aucune preuves

A compléter

L’épopée de Natina (XIIIème siècle AC) :


Dans les replis les plus orientaux d'Elyza, bien au-delà des sommets majestueux de la Rhor et des étendues vallonnées de Linoza, un joyau de verdure s'épanouissait. Là, d'épaisses forêts s'étreignaient avec de vastes plaines de hautes herbes. Sur le faîte d'une minuscule crête rocheuse, se nichait une cité modeste, abritant des éleveurs et une écurie de fortune. Trois sentiers à peine pavés et une poignée de maisons modestes composaient la Natina d'antan. À l'aune de notre époque, elle n'était guère plus qu'un hameau, et ses habitants n'auraient su pressentir le destin quasi miraculeux que leurs descendants allaient tisser.

En ces temps simples, empreints de labeurs ardus, et où la hiérarchie était une notion presque étrangère aux Hommes de l’Est, le commerce demeurait une idée vague et peu développée. Les échanges peinaient, entravés par le manque quasi total de voies praticables. Pourtant, à Natina, un homme s'apprêtait à altérer le cours de l'histoire de son peuple pour l'éternité, au seuil du XIIIe siècle, avant l'ère de la Concorde.

Hojoo Kinoara, dernier-né d'une famille ordinaire, composée d'éleveurs et de couturières, avait révélé dès sa tendre enfance une ingéniosité prodigieuse. Que ce soit pour faciliter le quotidien de sa famille, à travers la mise au point d'un système d'irrigation révolutionnaire pour l'époque, ou pour insuffler un nouvel élan à l'entreprise familiale qui, au mieux, ne leur permettait que de subsister. C'était une ère où ce peuple méridional de la Naga accusait un retard colossal face à ses voisins, dont les cités-états rayonnaient de tous leurs feux, sur terre comme sur mer.

Pourtant, dans ces contrées lointaines, c'est Hojoo, devenu éleveur de chevaux, qui mit au point une invention inédite : la roue. Cette simple pièce mobile aux multiples facettes devint le pivot d'une révolution. Elle lui servit d’abord à concevoir une sorte de chariot miniature, tiré de sa propre main, et dont la capacité de charge lui permettait, ainsi qu'à ses frères, de transporter des quantités considérables de fourrage. Puis, il l’utilisa pour déplacer des matériaux : roches, briques, poutres … son invention servait, lui et ses proches gagnaient du temps et multipliaient leur productivité. Hojoo créa ainsi un petit atelier attenant à son élevage de chevaux, et fabriqua pour nombre de villageois un chariot à traction humaine, et ces ventes contribuèrent grandement à l'essor de la famille Kinoara, la propulsant au sommet de Natina, bien que, à l'échelle mondiale, elle demeure modeste.

Considérablement enrichi et reconnu, Hojoo eut quelques années plus tard l'idée d'atteler ces chariots à ses chevaux d'élevage, et réalisa la capacité extraordinaire d'emport qu'offrait ce nouveau moyen de transport, capable de déplacer une dizaine d'hommes ou d'emporter plusieurs centaines de kilos de marchandises, pourvu que le stockage soit de qualité et robuste. Conscient du potentiel énorme de son invention, il souhaitait également en conserver les fruits, et lança une troisième activité, le commerce de marchandise, au prémisse de la Nakaïsha (Natina No Kaïsha). Avec une habileté de gestionnaire remarquable, il mobilisa sa nombreuse fratrie pour l'assister dans le développement de son entreprise, conscient qu'il ne pouvait plus la diriger seul. En quelques années à peine, les chariots flambant neufs de la jeune Nakaïsha sillonnaient les routes cahoteuses de la vallée de la Naga. Natina évolua ainsi en un pôle commercial incontournable de la région. Ce changement enflamma la bourgade d'une nouvelle énergie. L'attrait de l'or attisa les convoitises, attirant régulièrement bandits et brigands avides de pillage, et ces multiples attaques, pénalisant le commerce et la prospérité de la Nakaïsha, engendrèrent  la création d'une garde, dont le quartier général fut établi à Natina. Cette évolution requit également le recrutement de nouveaux cochers, de palefreniers, de maréchaux-ferrants, de menuisiers, … ainsi que de nouveaux agriculteurs pour nourrir la population croissante.
Ce cercle vertueux de prospérité globale propulsa Natina d'une cité quasi insignifiante, presque ignorée même dans la vallée de la Naga, à la première place de toutes les cités Nagastères. Elle surpassa ainsi les fameuses Sayoné, Bonoara, Thoshinobara, Kogane et Umisayan en seulement quelques années, gagnant parfois une dizaine de milliers d’habitants par an, ce qui, pour ces temps là, était une exception majeure, que même les cité états de Lucques et Thébéas n’avait jamais connu jusqu’alors. En revanche, cette prospérité soudaine amena avec elle son lot de désagrément, à commencer par une urbanisation anarchique rongeant d'abord les anciennes parcelles de la famille Kinoära, puis toutes les terres disponibles. L'absence d'autorité et le vide législatif rendaient parfois difficiles les rapports entre habitants, s'ils ne se finissaient pas en bain de sang. Usés par des querelles affectant la prospérité de son entreprise, Hojoo Kinoära, épaulé par Kanji Shirubahando, grand maître de la compagnie de mercenaires de la Nakaïsha, s’empara du pouvoir au détriment des antiques débats entre citoyens qui avaient jusqu’ici cours, et obtint le soutien inattendu des familles les plus riches de la cité, qui par ce geste souhaitaient plus se mettre dans les bons papiers de la famille Kinoara que d’offrir le pouvoir à Hojoo. Natina, par ce geste, s’offrait le dernier chaînon manquant à son statut de cité-état, un gouvernement stable et compétent, permettant le développement d’une administration territoriale et administrative


Dernière édition par Onyx le Dim 3 Déc - 23:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyMer 2 Mar - 11:05

Onyx est donc un dieu...

"En voulant se reposer, il broya une grande partie de la nouvelle planète" ça veut dire que la terre est plus ou moins plate ?
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Onyx
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyMer 2 Mar - 23:54

Oui en effet mais a la tâche inconnue, et destiné à revivre à chaque fois dans une enveloppe mortelle, d'ailleurs, son âme soeur Ambre, à le même destin.
Je veux dire par la qui la casser en plein de morceau la roche et qu'il en a fait de la terre, mais oui, à son époque la terre était plus ou moins plate study
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyJeu 3 Mar - 0:46

Limsei,la déesse de la fertilité, lors d'une de ses promenade, rencontra une personne ennuyé, très ennuyé. Il lui expliqua que malgré toute ses tentatives, il n'arrivait pas à avoir d'enfant avec sa compagne. Ensemble il retournèrent au village, et Limsei demanda à voir sa femme. Ainsi, elle vérifia si elle était "équipée" correctement pour avoir un enfant, et vit qu'elle était atteinte d'une malformation. D'une main elle répara l'anomalie, puis elle annonça que maintenant tout irait bien. Mais si l'histoire s'arrêtait là, elle ne serait d'une extrême futilité. La femme, après avoir était littéralement transcendée par le pouvoir de la déesse, exprima un dernier souhait à Limsei, elle voulait à son tour guérir les gens de la stérilité. Limsei, dans un élan de bonne volonté (d'ailleurs elle ne comprenait absolument pas ce qu'il lui arrivait), lui fit don de certains pouvoirs, et lui permis de les transmettre à d'autres personnes, en veillant à ne pas l'offrir à tout le monde. Ainsi, la femme, ou plutôt Sainte Alessia des Assises, créa le Grand Ordre des Guérisseuses, qui encore de nos jours suis les enseignements de Limsei.


Dernière édition par Onyx le Dim 13 Nov - 21:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyJeu 3 Mar - 1:11

Etro, déesse de mort, se sentait horriblement seule dans le jardin des âmes, et de plus elle ne trouvait aucun coeur vaillant qu'elle pourrait prendre comme époux.Alors, elle décida de créer le Hall des Héros, qui accueillerai les âmes héroïques.Elle créa de même le tribunal mortuaire, ou la valeur d'une âme était jugée. Ainsi dans le flot torrentiel d'âmes qui pleuvaient sur le monde des Ombres, elle entraperçue Nohem, un humain dont la musculature était, disons très, importante, et dont les pas étaient si lourds qu'ils en faisaient tremblé le sol pourtant si solide.. Elle s'en épris, et le pris comme époux. Durant la nuit de noce,ils conçurent Eohn, le dieu de la forge. Celui-ci, dans sa tendre enfance, créa une balance permettant de juger les âmes,bonnes ou mauvaises, et de les envoyer dans le chaos éternel, ou dans le paradis d'Etro. Etro, fière de son fils, amoureuse de son mari, ne sentie plus jamais triste et solitaire, et alla même se lier d'amitié avec des âmes.


Dernière édition par Onyx le Dim 13 Nov - 21:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyJeu 3 Mar - 1:19

Cependant Eohn ne supportait pas le monde de sa mère et le quitta, avec son autorisation. Allant sur le monde des Hommes, il se décida à les aider. Ainsi, il s'aperçu que les Hommes étaient trop grand pour forger des objets d'une précision parfaite, et leur main étaient trop peu habiles pour l'orfèvrerie, de plus leurs tailles affectaient leur vision et ne leur permettaient pas de miner dans des espaces trop petits . Alors, il leur fît une offre,qu'ils acceptèrent tant qu'elle les aiderait, et ainsi Eohn fit rétrécir les Hommes, jusqu'à une taille très faible, améliora grandement leur habilité et aiguisa leur vue.Ce qui surpris les hommes, c'étaient de voir que leur force physique était restée la même. Mais un problème se présenta, leurs femmes étaient trop grandes, alors Eohn les fie rétrécir aussi.Ainsi sont née les Lalafels.


Dernière édition par Onyx le Dim 13 Nov - 21:16, édité 2 fois
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Kaourentin del Cayla
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MessageSujet: Re: Le Mythe Elyzéen   Le Mythe Elyzéen EmptyJeu 3 Mar - 12:36

"A son époque" ça veut dire qu'elle ne l'est plus ?

Les Lalafels...

Est-ce qu'il serait possible que tu mette les cartes d'Eorzea ici, je ne suis pas capable de situer tout tes peuples de mémoire ?
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